mercredi 20 mars 2013

De la solitude et de l'espoir en l'avenir...

Mon pote Gaby, il dit des fois : » finalement le seul métier d'avenir, c'est vendeurs de calendriers » avant de rajouter « Tu me remettras un demi, j'ai ma nappe phréatique qui ne reconstitue pas ». IL comme ça Gaby, poète à seize heures, mais plus du tout à seize heures trente. Et la poésie c'est important. Ca embellit la vie, ça Rimbaud, ça permets de voir les choses en farce et comme ça d'avoir de l'espoir en l'avenir,
Parce qu'en ce moment, c'est pas la gaudriole. J'ai l'impression que tout le monde fait la gueule, s'isole, et guetté par la déprime. Alors on se change les idées comme on peut. Gaby, il joue avec les mots en compulsant frénétiquement son almanach' Vermouth et moi, je m'essaie à la philo de comptoir, parce qu'en terrasse c'est trop cher. Qu'est-ce que tu veux, la philo moi, j'ai ça dans le sang. Quand je lis lettre et le néon de Jean Sol Parte, ça me remue les tripes à la mode de Kant. J'aime jouert avec Descartes, la période Heidegger de 14-18. J4ai un peu du mal avec les antique, parce que ça me fout le vertige, j'ai peur d'Ovide, pis Platon et Socrate, c'est pas mon truc, je suis pas vraiment un lecteur à cigüe. Mais quand je me plonge dans les modernes, plus moyen de me décrocher, au chaud au fond de mon Nietzche, je n'y suis pour Bergson. Pis ça me permet de supporter mieux la solitude.
Parce que je vais te dire, la morosité ambiante, elle vient du fait qu'on s'isole affectivement. C'est attristant comme dit Iseult. J'ai l'impression que tout le monde se conduit comme mon cousin Gaston qui a passé sa nuit de noces à éviter la jeune mariée qu'étais complètement beurré. On cherche à éviter la promise cuitée, c'est un peu con…
Parce que c'est en s'ouvrant aux autres, en vrai, qu'on pourra sans sortir. IL faut retrouver le sens du collectif, parce que c'est quand même les copains qui te rendent la vie plus supportable. En parlant de philosophe, Marx disait souvent : « Heureux qui communiste «... Bref, ce serait tout de même plus agréable.
Et puis ce serait l'occasion pour de belles rencontres. On organiserait de véritables conférences au sommier, on redécouvrirait Shakespeare et son songe d'une nudité, on prouverait encore une fois que la friction crée l'orgasme.
C'est Février qui ne nous a pas laissés indemnes. Mais ne vous inquiétez pas, comme dit Gaby : « On a jamais été aussi près du printemps ». Alors haut les cœurs, debout les mornes et en avant Mars...

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