jeudi 19 février 2015

Bouts rimés

Je participe de temps en temps à des bouts rimés comme dans les salons du XVIIIeme du film Ridicule.
Pour ce qui connaisse pas le principe, on vous impose les rimes (les mots terminant votre vers) et faut composer avec.
Une écriture à contrainte donc.
Un petit florilège de ce que j'ai pu commettre...

II Quand j'aurais tout  connu

Quand j'aurais tout connu, ou au moins quelque chose
Des plages de galets jusqu'aux forets de pin
Les gueules des mineurs taillées dans le fusain
Quand j'aurais éprouvé  la douceur de l'hypnose

Quand je serais lassé de la couleurs des roses
Subi le froid, la faim et envié mes voisins
Je chercherai alors un refuge en ton sein
Je finirai ma vie avec toi en osmose

Quand j'aurais vu Rio, Oulan-Bator en liesse
Marché sur la mer rouge, noyé dans la mer bleu
Dormi chez les Papous, construit une sarbacane

Alors je ne serais  jamais plus capricieux
Ne me consacrerais qu'à Toi, chère Paresse
Mon unique passion, ma belle Courtisane

IV Le printemps


Merde, voilà le printemps, le temps des céréales
De la moisson de la morale du sacristain
Et des idiots en transe, je connais le refrain
Le printemps, c'est poison comme une affreuse mygale

Jouez clairon, jouez, brûlez feux de Bengale
ça va rire et chanter, et gémir au lointain
Rêver d'être astronaute, pilote américain
Le printemps, quand ça vient, moi je trouve ça brutal

ça va s’encanailler, lutiner Bernadette
et puis dans la foulée, sa mère et sa cadette
S'extasier devant un petit oisillon

Ne comptez pas sur moi pour en faire l'hommage
Je ne rêve que d'orage et de lourd nuages
Pour moi, comme chaque fois, le printemps, c'est bidon


V Sambre humeur
 
Que ce soit la Seine ou la Sambre
Ce soir j'ai le vers naufragé
Âgé, ravagé, enragé
Je le jette dans ces flots d'ambre

Je ne suis rien de plus qu'une ombre
Qui joue avec ces mots de jais
Faute de grives, je prends les geais
J'ai la légèreté un peu sombre

Ah n'être plus qu'une nacelle
Portée par ces vagues badines
Être dormeur dans un vallon

N'être rien d'autre qu'une étincelle
Atteindre la tendresse divine
"Être un nuage en pantalon"

mercredi 11 février 2015

Interrogation écrite

Une scène vide de sens.
Un homme plein de doutes.
Bonjour ? Y a quelqu’un ?
Est-ce quelqu’un m’entends ?
Personne ? Vraiment personne ? Pourtant, vous devriez être là, non ? Enfin il me semble, mais je suis peut-être égaré ? Peut-être pas la bonne heure ? Pas la bonne date ? Pas le bon lieu ? Pas le bon arbre ?
Rien ? Vraiment ? Rien ?
Ce ne sera que ça ? Toujours plus que ça ? Que du silence ?

Comment dire au fond ? Pourquoi tout est si compliqué ? Est-ce que ce ne serais pas si simple si c’était moins compliqué ?
Non, c’est vrai ça, on devrait pouvoir comprendre un peu, non ?
Se comprendre aussi ?
Et si les sentences affirmatives sont inaptes à la communication, les questions marcherait peut être mieux ?
Finalement peut être que les questions sont plus intéressantes que leurs réponses ?
Non ? Vous ne croyez pas à ça ?
Un exemple ?
Vous voulez un exemple ?
A quoi ça pourrais vous servir de le savoir ?
Et puis des questions à propos de quoi ?
Sur la vie ? Sur MA vie ? Je veux bien, mais en quoi ce serait pertinent ? C’est ça qui vous intéresse ? Les doutes du  quotidien ?

Être ou ne pas être ? Naitre ou ne pas naitre ? C’est pour quand ? Ce sera une fille ou un garçon ? Vous allez l’appeler comment ? Comment on fait les bébés ? Que choisir ? La tétine ou le téton ?

Maman ?

Si pinicho, l’oinicheba, oulibouniche ? Et où sont donc Charlie, Brian et Ornicar ? Est-ce que tu vois l’éléphant dans le nuage ? Loup loup, y est tu ? Dis-moi princesse n’as tu jamais laissé parler ton cœur ? Et peux-tu peindre en mille couleurs l’air du vent ? La date de la bataille de Marignan ? La hauteur du mont Blanc ? Et la longueur de la Loire ? C’est où l’Ukraine ? Est-ce que le père noël existe vraiment ? Mais pourquoi tu m’embêtes ? Qu’est ce qui pèse le plus lourd un kilo de plume ou un kilo de plombs ? Est-ce qu’il y a des monstres sous mon lit ? Quelle est la couleur du cheval blanc d’Henri IV ? Quelle est la différence entre un pigeon ? Ça fait quoi un oiseau de 25O kilos sur une branche ? C’était comment la vie d’avant ? La vie en noir et blanc ? Maman les petits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des ailes ? Comme s’appelle la femelle du sanglier ? C’est quoi le cri de la girafe ?

De quoi sont faits les nuages ?

Ça fait quoi quand on meurt ? Pourquoi la colle ne colle-t-elle pas à l'intérieur de la bouteille ? Quand une voiture roule, est-ce que l'air à l'intérieur des pneus tourne ? Qu’y-a-t-il aux pieds d’un arc en ciel ? Est-ce que la lumière du frigo s’éteint quand on ferme la porte ? Où vis-je ? Où cours-je ? Et dans quels états j’erre ?  Quel est la différence entre un corbeau et un bureau ? Pourquoi n’y-a-t-il que quatre saisons ? Pourquoi les petits pains se vendent par huit alors que les saucisses se vendent par dix ? Ton thé t-a-t-il ôté ta toux ? Je peux avoir un chat ? C’est quand qu’on va où ?

On est bientôt arrivé ?

Pourquoi  un et un ne sont plus toujours égal à deux ? Je peux voir ton devoir d’histoire ? T’as eu combien en anglais ? Tu ne sais pas ce que m’as dit Tiffany ? Comment ils font les mecs, pour que, dans ton dentifrice Colgate, les couleurs ne se mélangent pas ? Allo, maman, Bobo, maman comment tu m’as fait ? Est-ce que Dieu existe ? O.D.I.L, mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? J’peux tirer une taffe ? Vous pouvez répéter la question ? Et pour quoi faire ? Quelle est la différence entre le bon et le mauvais chasseur ? Pour quoi dit-on qu’elle est grande cette petite ? Question d’histoire encore/qui a écrit que les hommes naissait libres égaux/ libre mais dans le troupeau/égaux devant les bourreaux ? Combien de guitaristes il faut pour changer une ampoule ? Pourquoi les prunes noires sont-elles rouges quand elles sont vertes? Reste-t-il des cèdres au Liban ? Pourquoi et surtout comment la Palestine ?

 Mais bordel, ou c’est que j’ai mis mon flingue ?

Quel différence y-a-t-il entre narquois, ironique, sardonique et sarcastique ? Pourquoi toutes les bonnes choses ont une fin ? (sauf le saucisson qui en a deux) ? Quel est le singulier de spaghetti ? Tu vas en L ou en S ? Est-ce que tu crois que Kurt s’est vraiment suicidé ? Pourquoi la vie est si conne ? Pourquoi les gens sont si cons ? Pour quoi je suis sur terre ?  Comment on conjugue le verbe finir à l’imparfait  du subjonctif ? Est-ce que je peux sortir avec mes potes ? Vas y mais pourquoi que jusqu’à 10h ? Qu’est-ce que tu fais pour les vacances ? Sophie, euh, j’me demandais, est ce que tu veux sortir avec moi ? Comment ça fonctionne un moteur seize soupapes ?

Ça va ?

Pourquoi l’infini ? « Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ? » ? Mais qu’est-ce que je vais pouvoir raconter ? xn + yn = zn ? Irais-je un jour voir Syracuse, l’île de Pâque et Kerouan ? A quoi rêvent les chevaux quand ils dorment? Où vont les larmes qu’on ne verse pas ? Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Que faisait Dieu avant la Création du monde? A propos de chaque désir, il faut se poser cette question : quel avantage en résultera-t-il si je ne le satisfais pas ? Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ? Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? Qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu ? Qui voilà ? Est-ce qu’il y a une vie avant la mort ? La vie est-elle un songe ? Est-ce qu’il y a une autre forme de vie dans l’univers ? Est-ce que je pourrais avoir un délai pour ce devoir, s’il vous plait ? Comment tu l’écris agréer ? Comment dit-on farine animal en anglais ? Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Sarah Connors ? Comment faire pour monter une grue sans l’aide d’une grue plus haute ? Je m'appliquerai sérieusement et avec liberté à détruire généralement toutes mes anciennes opinions. Or il ne sera pas nécessaire pour arriver à ce dessein de prouver qu'elles sont toutes fausses, de quoi peut-être je ne viendrais jamais à bout... Mais parce que la ruine des fondements entraîne nécessairement avec soi tout le reste de l'édifice, je m'attaquerai d'abord aux principes sur lesquels toutes mes anciennes opinions étaient appuyées ; Pfffff mais qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi c’est toujours au dernier moment, lorsqu’il faudrait que je travaille que tout arrive ? Pourquoi personne ne m’aime ? T’as déjà vu, cette vidéo avec le lapin qui tapes un ollie sur un skate ? Should i stay or should i go? Where is my mind?

Tu vas au bal ?

Est-ce qu’elle m’a regardé ?  Est-ce qu’elle veut que je lui parle ?  Qu’est-ce qu’elle peut bien me trouver ? Qu’est-ce que je lui dis ?
Vous habitez chez vos parents ? C’est à vous ces beaux yeux là ? Vous venez d’où ? Vous faites quoi dans la vie ? M’accorderiez-vous  cette danse ?
Est-ce que je dois l’embrasser ? Attendre encore ? Comment on sait si c’est le bon moment ? Maintenant ? Est-ce que ce n’est pas un peu tôt pour que je la rappelle ? Je dois attendre combien de temps ? Et Frieda m’aime-t-elle comme moi j’aime Frieda ? Pourquoi les gens qui s’aiment sont-ils toujours un peu les mêmes ? Est-ce que je me sens prêt ? Est-ce que je l’aime ? Veux-tu m’épouser ?

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Est-ce qu’on peut voir l’Amérique depuis le Portugal ? Peut-on savoir où, comment, et dans quels buts ? Tiens, vous avez sorti le vitriol ? Un petit bordel à Saigon, avec des rideaux rouges comment ça s’appelait déjà ? Pour quoi la lune a-t-elle une influence sur les marées, les océans immenses ? Pourquoi les choses se trouvent-elles toujours au dernier endroit où on les cherche ? Pourquoi qu'à chaque fois qu'on se retrouve dans un embouteillage, on décide de changer de voie et on se rend ensuite compte que c'est la voie la plus lente ? Pourquoi le jus de citron est fait de saveurs artificielles et le liquide à vaisselle est fait de vrais citrons ? Les tournevis pour les vis plus petites... pourquoi que la poignée est plus petite ? Pour qui voter ? T’es enceinte ? Comment on va l’appeler ? Une fille ou un garçon ? Comment on fait pour stériliser un biberon ? Mais pourquoi cette gosse ne veut pas dormir ?  Comment je vais pouvoir finir le mois ? Tu pourrais me prêter un peu de tunes ? Ah, t’es fauché aussi ? Est-ce que je peux te taper une clope s’il te plait ?

Vous avez du feu ?

Une autre Suze ? Pourquoi pas ? Mais pourquoi j’ai trop bu hier soir ? Pourquoi je suis con ?  Pourquoi dit on mon beau-frère à un type qu’es vraiment pas beau ? Ça veut dire quoi CGS ? Et déficit compensatoire ? Je coche dans quelles cases ? C’est quand le bonheur ? Est-ce que j’ai pas un peu grossi ? C’est quand la saison des fraises ? Quand est ce qu’on plante les haricots ? Est-ce qu’il fera jour demain ? Qu’est-ce que je t’ai fait ? Tu me fais la tête ? Tu m’as pardonné ? Dans le port d’Amsterdam… putain c’est quoi la suite ? Pourquoi c’est si long ? Où ça va quand on sourit ? Pourquoi tu pleures quand tu bailles ? Comment on fait pour replier correctement une carte routière ? Qu’y a-t-il dans un trou noir ? C’est où le rayon boucherie ? On est garé où déjà ? Quand est-ce qu’on mange ? C’est quoi le plat du jour ? C’est quoi la différence entre le merlu et le mérou ? Qu’est-ce que vous conseillerez comme vin pour aller avec ? Qu’est ce qui nous est arrivé ? Pourquoi tu es comme ça ? Pourrais-je avoir l’addition, s’il vous plait ? Comment ça, j’ai l’air en colère ?

Porque te vas ?

Mais qu’est-ce que je t’ai fait ? Comment ça je ne sais pas me remettre en question ? La vie est-elle tellement marrante ? La vie est-elle tellement vivante ? La vie vaut-elle d'être vécue ? L'amour vaut-t-il qu'on soit cocu ? Qui peut faire de la voile sans vent ? Où vont les canards quand il fait trop froid ? Dis quand reviendras-tu ? Est-ce que tu m’aimes ?  D’ailleurs est-ce que tu m’as jamais aimé ? Est-ce que tu me trompes ? Pourquoi est-ce que tu t’en va ? Avec qui ? Comment je vais faire maintenant ? Que serais-je sans toi ? C’est quoi votre bouteille de scotch la moins chère ?

Quoi ?

Combien de miens vaut de « tu l’auras » ? Est-ce que ces abrutis ne pourraient pas faire  moins de bruits ? Comment a été créée la terre ? Ça va, ma chérie ? Tu es sûre ? Tu ne veux pas rester deux minutes encore ? Pourquoi je ne peux voir ma gosse qu’une fois toutes les deux semaines ? Pourquoi personne ne veut m’embaucher ? Une petite pièce ou un ticket resto, svp ? Pourquoi ont il tué Jaurès ? Mon dieu, pourquoi m’a tu abandonner ? Où est ce foutu moustique ? Qui a volé l’orange?  Pourquoi les zéros pour valoir quelque chose doivent il se mettre à droite ? Pourquoi je n’ai pas le droit au RSA ? Comment ça vous ne comprenez rien à ma situation ? Vous croyez que j’y comprends quelque choses moi ? Tout n’est pas perdu ? Vous allez pouvoir m’aider ? Je suppose que je devrais vous présenter des excuses ? Vous dire merci ?

C’est grave docteur ?

Pourquoi les médecins écrivent si mal ? Et comment font les pharmaciens pour les lire ? Le chêne ou le sapin ? Qu’est-ce que je mets pour un enterrement ? Et est-ce que c’est vraiment obligé que je fasse un  discours ? Qu’est-ce qu’on dit à un mec qu’on n’a pas vu depuis vingt ans ? Ça va ? Alors quoi de neuf ? Qu’est-ce que tu deviens ? La santé, ça va ? Et la famille ça va ?  Pourquoi la vache qui rit, rit ? Pourquoi la tartine tombe-t-elle toujours du coté de la confiture ? Pourquoi les magasins ouverts vingt-quatre heure sur vingt-quatre possèdent des serrures ? Qui est venu en premier : L’œuf ou la poule ? Pourquoi les biscuits durs deviennent mous et les biscuits mous durs ? Pourquoi le mot court est plus long que le mot long ? Quel est le synonyme de synonyme ? Comment les panneaux de défense de marcher sur la pelouse arrivent-t-ild au milieu de celle-ci ? Tu comprends ? Je n’ai pas raison ? Ils ont voté et puis après ? On n’est pas bien là à la fraiche ? Décontracté du gland ? Où sont les femmes ? Qu’est-ce qu’y a toi ? Quoi ma gueule ? Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? Are you talking to me? You fuck my wife? Tu veux une beigne ? Ça t’a plus ? Tu en veux encore ? Qu’arrive t il a ton poing quand tu ouvres la main ?

La réponse est oui, mais quelle était la question ? 

Qui a tué Harry ? Quel petit vélo à guidon chromé au fond du jardin ? Est-il possible de concilier science et religion ?  Tu peux me tenir ça cinq minutes ? Quel est le sens de la vie de l’univers  et de tout le reste ?  Comment ça marche la marée ? Pourquoi on entend la mer dans un coquillage ? Est-ce que les couleurs que je vois sont les même pour les autres ? Atmosphère, atmosphère, est ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? Est-ce que les chiens et les chats peuvent être allergiques à l’être humain ? Comment tuer le temps sans être poursuivi en justice ? Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont droit à une pause-café ? Est-ce qu’il y a des étoiles au paradis ? Le titre de roi des animaux est-il héréditaire ? Sur quelles chaines sont diffusées les émissions de co2 ? Dieu a-t-il le sens de l’humour ? Est-ce que ce ne serait pas quand même plus simple que ce soit moins compliqué ? Qui a inventé ces saloperies d’ouverture facile ? De quelle couleur est un caméléon sur un miroir ? Pourquoi les sociétés anonyme porte elle un nom ? Alors c'est ça, la vieillesse ?

Et si c’était cela, perdre sa vie : se poser les questions essentielles juste un peu trop tard ?

Qu’est ce je vais faire aujourd’hui ? Combien la botte de poireaux ? Aurélie ?  C’est bien toi ? Tu viens rendre visite à ton vieux père ? Et vous êtes ? Paul comment ? Vous êtes le mari, c’est bien ça ? Vous restez diner ? Non ? Je vous revois quand ? Si loin ? Si tard ? Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Est-ce que ça y est, je vais mourir ? Est-ce qu’il y a une vie après la mort ? Quels comprimés déjà ? Les rouges ou les bleus ? Merde, pourquoi, je perds la mémoire comme ça ? Comment s’appelle cette infirmière ?

Alors c’est ça la saveur de la mort ?

C’est tout ?

C’est fini ? bien fini ?


Et puis après ?

Où suis-je ?

Houhou ?

 Y a quelqu’un ?

Est-ce quelqu’un m’entends ?
Personne ? Vraiment personne ? Pourtant, vous devriez être là, non ? Enfin il me semble, mais je suis peut-être égaré ? Peut-être pas la bonne heure ? Pas la bonne date ? Pas le bon lieu ? Pas le bon arbre ?
Rien ? Vraiment ? Rien ?

Ce ne sera que ça ?
Toujours plus que ça ?

Que du silence ?

Plus rien que du silence ?




Après tout, pourquoi pas ?

vendredi 6 février 2015

J'irai bouquiner chez vous - le Bescherelle...



 Bon autant vous prévenir tout de suite, je suis parti avec un a priori négatif sur ce bouquin. Déjà, rien que la couverture, rouge, sans aucune fioriture, sobrement sous-titré « La conjugaison pour tous » ne m'attirait pas spécialement. J'y présentais un genre de roman très didactique voir à moral, quelque chose d'un peu trop réaliste, et pas forcément ancré dans mes préoccupations et réflexions quotidiennes.
Mais devant l'insistance de mes proches pour que je daigne au moins le parcourir, et bien bon gré mal gré, je m'y suis mis. Et je dois avouer que, finalement, je ne l'ai pas regretté. Malgré une mise en page particulière - et il faut bien le dire un peu rebutante -, une fois habitué, après les quinze premières pages, on tombe sous le charme. J'ai donc envie de vous en parler, vu qu'il n'est que moins le quart et que j'ai encore du temps pour préparer ma poule-au-pot. Mais avant toute chose un mot sur l'auteur.


Louis-Nicolas Bescherelle, écrivain obscur du dix neuvième siècle, qui malgré son amour pour le mot juste et une maitrise du français assez irréprochable, n'a malheureusement jamais connu la gloire d'un Zola ou d'un Balzac alors que leur thème sont finalement proche. Il écrivait avec son frère Henri et a eu une bibliographie assez varié. Parmi leur plus grand succès, on peut noter le Dictionnaire universel de la langue française, véritable saga en 2 tomes, comptant près de 1343 pages au multiple rebondissement. On notera aussi le très extravagant  L'Instruction popularisée par l'illustration , qui fut un des - sinon Le avec majuscule et tout- ouvrages précurseurs de la bande dessiné didactique moderne. Ancien bibliothécaire du Louvre, il se fait remarquer en 1826 avec son ouvrage à suspense Le Participe passé ramené à sa véritable origine et soumis à un seul et unique principe, ou Application de l'analyse à cette importante partie du discours. Ouvrage dont Dan Brown dira « Sil n'en restait qu'un, moi je serait l'autre », à moins que ce ne soit pas de Dan Brown, mais de toute façon je doute que Bescherelle eut apprécié un compliment à la syntaxe hasardeuse. Mais  revenons donc à nos moutons grammaticaux. Cette année-là - comme aurait pu le chanter Claude François si il avait été présent  mais ce n'est pas le cas, je peut donc reprendre le fil de mon propos et conclure cette intervention qui n'a servi qu'à illustrer ma parfaite maîtrise de l'emploi des temps, bien que pour ma part, je me suis toujours refusé de salarier mon temps ce qui me conduit parfois comme vous pouvez le constater à de lamentables digressions- marquera surtout la mort du courant de la grammaire métaphysique dont Nicolas-Louis Bescherelle était très proche. Après un bref mais nécessaire passage par la case déchéance et alcoolisme, il retrouve son courage et les clés de son appartement qui était resté dans la poche de son autre pantalon, et signe un terrible pamphlet  violemment anticlérical en 1839 La Grammaire des épiciers, ou Recueil de toutes les fautes qu'on peut commettre spécialement en matière d'épicerie, sous le pseudonyme de  Sévérus Syntaxe. A noter d'ailleurs qu'il avait déjà utilisé ce nom de plume pour publier le très ironique La Grammaire de l'Académie ou Galerie critique de la plupart des barbarismes, solécismes, fautes d'orthographe, définitions fausses… dont fourmille la sixième et la dernière édition du Dictionnaire de l'Académie Française, ouvrage plein de drôlerie et de truculence qui nous apprends notamment qu'il vaut mieux prendre un nom de plume sur le papier qu'un kilo de plombs dans l'aile.
Il mourra des années plus tard, heureux et peinard vu qu'on avait pas encore inventé internet et qu'il ne pouvait pas passer son temps à corriger les fautes des internautes comme son digne successeur Bryan Henderson .


Mais parlons à présent du livre en lui même parce qu'il est déjà moins le quart et qu'il serait temps que je m'occupe de ma poule aux pot. Il – l'ouvrage hein, si j'avais voulu parler de ma poule au pot j'aurais usé du pronom elle, je suis pas ignare à ce point là - est composé essentiellement de trois partie sobrement intitulé : Premier groupe, deuxième groupe, troisième groupe.
Vous l'aurez compris, ce Bescherelle est -à l'instar des autres romans du XIXe de Balzac ou Zola- un roman social qui traite du groupe. Et même plus précisément, de la place de l'individu dans un groupe, des pressions exercées sur lui, et aussi des possibilités pour l'individu de contraindre le sus-dit groupe.
Comme je le disais plus haut, il est difficile de se faire au style et à la mise en page. La partie « premier groupe » est pourtant – et de loin- la plus simple mais même ainsi, les début sont laborieux. Nous suivons donc les aventures d'un narrateur – sobrement baptisé Je – en proie avec un interlocuteur « Tu » commentant en un long soliloque les actions d'un tierce personne « Il » ou d'une poule-au-pot « Elle ». Parfois, les intérêts de l'action se rejoigne entre le narrateur et son compagnons avec un « Nous » de circonstance. Parfois les intérêts de cet interlocuteur - qui se révélera être le traitre de l'histoire mais je n'en dis pas plus pour pas vous spoiler la lecture- rejoignent celle des tierces personnes par un « Vous » fort à propos, cependant que les tiers se rassemblent et ourdissent un complot par un « Ils/Elles » époustouflant.
Il faut saluer ici le tour de force que prends la narration quand, glissant subrepticement du « Je » au  « Nous », on se retrouve catapulté dans une intrigue à différents niveaux dans laquelle le flou volontaire semé par l'auteur plonge le lecteur dans un désarroi total. C'est donc au lecteur de comprendre, de supposer, de comparer, d'interpréter ce qui lui est donné. 
Mais la force de ce livre ne tient pas seulement dans sa construction mais aussi dans son style très particulier. Depuis Laclos jusqu'à Pennac, en passant par Duras et la Lorraine, la phrase nominal a souvent était porté aux nues. Mais comme les écoles de pensée et de style appellent des réactions et des révoltes envers l'etablishement alors en vigueur, il est normal que Bescherelle est eu envie de se défaire complétement de la phrase nominal pour ne créer qu'une phrase purement verbale. Comprenez : le style chez Bescherelle, c'est sujet-verbe-sans complément. De l'action pur. Aucun objet, ou qualificatif à se mettre sous la dent - enfin sous l'œil, ça tombe sous le sens - ce qui crée un décalage assez fascinant et un suspense assez insoutenable. Tenez, page 64 : « Je mange. tu manges. Il mange. Nous mangeons ». On est en droit de se poser la question : Que mangent t-ils ? Où mangent-ils ? Et avec qui mangent-ils? S'il mangent une ailes de la poule au pot, donc de « Elle » cela signifie t-il qu'il se mangent entre eux ? Le cannibalisme grammairien est-il condamné par l'Académie Française ? Cela signifie t-il aussi qu'il est moins le quart et que ma poule-au-pot est donc prête ? Comment savoir ? C'est au lecteur de venir débusquer le sens caché de ces propos dont l'auteur lui même ignore peut-être de le savoir. Et c'est pourquoi cette « conjugaison pour tous » a sans aucun doute une infinité de niveaux de lecture, peut-être même plus que le « cent milliard de poèmes » de Queneau qui n'en possédait après tout que cent milliard.
Enfin la plus grande réussite de ce livre - et sans doute la plus complexe à appréhender -, c'est l'utilisation systématique de flashback et de flashforward. Le texte glisse en permanence du présent au passé, du passé au futur, et du futur au conditionnel, rendant ainsi toute chronologie particulièrement complexe. Cet effet que certains pourrait qualifier d'erreur dans la concordance des temps n'est à mon avis, rien d'autre qu'une volonté méticuleuse de l'auteur de ne rien nous cacher des fait antérieur et surtout des conséquences de ces actes ici décrit. Tenez page 87, d'abord « Ils » conduisent mais juste après on se rends compte -ô stupeur, coup de maître s'il en est- que, et bien après avoir conduit, « Ils » conduiront. Oui je sais une telle audace scénaristique est assez improbable et follement novateur. Quand on pense qu'il a écrit ça au dix-neuvième siècle, on se dit que la littérature n'a rien produit de plus original depuis.

Tous ces éléments font du Bescherelle un roman chorale, picaresque, kafkaïen et sans doute même fuligineux si je savais ce que ça voulais dire.

Vous l'aurez compris, il est difficile de résumer avec pertinence une tel œuvre. Mais je veux bien essayer quand même, parce que c'est moins le quart tout pile, et que j'ai même pas peur de rien, et qu'après tout, il paraitrait que je suis là pour ça et que si j'aurais su, j'aurais venu quand même pour paraphraser le petit Gibus qui fut - j'en suis sûr - un fervent admirateur de Bescherelle.
La première partie donc s'ouvre sur une scène assez anecdotique et pourtant plein de sens. Le narrateur abaisse le locuteur qui lui donc s'abaisse de manière pronominal. C'est alors qu'Il abandonne – dès le début, c'est intriguant, un intriguant à ce point déroutant –. C'est alors que pendant que nous abcédions – comme on peut le constater certaines images sont violentes - vous barguignâtes âprement. Mais Ils baseneront, à moins qu'ils ne bezallassent, des fois qu'ils seraient suisse, sur un malentendu, ça peut se faire. 

Dans la deuxième partie, l'intrigue s'adoucit, s'assourdit, s'assombrit, s'alourdit, s'assouplit et s'avilit voir s'assagit donc je passe un peu plus vite parce que bon il est encore moins le quart et j'ai toujours pas fini ma poule au pot.
La troisième partie, est, à mon sens, la plus réussie. On y voit comment absoudre dans l'absolu et en particulier les verbes défectif comme absoudre,et à aucun moment personne ne bienvient,  n'apparoit, ni n'éclot. Et c'est très bien comme ça. On trésaille à l'idée qu'il put choir et gésir à coté d'elle. Car bien entendu, ils mourront tous à la fin, et non ne mourriront qui serait une faute de français ou bien un néologisme plutôt sympathique pour « mourir de rire » mais ceci est une autre histoire.

Bref, un livre passionnant que je recommande aux lecteurs confirmés comme débutants. Une fois la dernière page tourné, on comprends mieux l'engouement et la passion qu'ont certains de nos proches pour ce livre et pourquoi il est brandi par des milliers de bras où que je vienne divulguer mes écrits.
La semaine prochaine, j'essayerais de lire un roman de Robert Larousse intitulé Littré, mais là, il est moins l'quart, alors je vous laisse, j'ai un truc sur le feu.

Pour aller plus loin, vous avez ici ou
PS: L'auteur assure qu'aucun Bescherelle ne fut maltraité durant cette écriture ou alors c'était drôlement pas de ma faute.

mardi 3 février 2015

Darwinisme 2.0

Alors, ceci est ma première nouvelle du projet Bradbury, tel que proposé par Neil Jomunsi, donc vous pouvez avoir une explication là.
Ça fait suite à une interview de Bradbury qui proposait l'écriture d'une nouvelle par semaine pour s'améliorer et du coup, ben j'essaye. N'hésitez pas à laisser un commentaire même si c'est pour dire que c'est de la merde, je vous assure que ça me fera plaisir...
 
Darwinisme 2.0


- Jeunes gens, jeunes gens, un peu de calme je vous prie, les quelques-uns qui comptent déblatérer sur la sortie de la nouvelle DMX-13-74-13 plutôt que de venir apprendre quelques rudiments techniques sont priés de sortir immédiatement. Je suis le professeur Copépodès - je tiens à l'accent je vous préviens- et ceci n'est pas une salle de récréation mais l'introduction au cours « Évolution et principe orthogénétique ».
Donc cessez vos bavardages, afin que je puisse commencer.

Pour ce cours d'introduction aux théories de l'évolution, j'aimerais vous parler aujourd'hui d'un sujet que vous connaissez bien- ou plutôt que vous croyez connaître- : L'Homme.

Ah, l'Homme. Un sacré bordel pour faire un être humain, c'est moi qui vous le dis. Il est bien évident que les millions d'années nous séparant des premiers êtres humains, si l'on peut les qualifier comme ça, rendent la précision scientifique difficile. C'est pourquoi diverses théories circulent encore de nos jours. Il est difficile d'être précis et la chronologie que je vous propose n'est que celle qui est couramment admise dans les milieux scientifiques. Je vous invite à l'issue de ce cours à exercer votre esprit critique en comparant les sources avec les écrits de mes insipides quoique respectés collègues. Et maintenant, vos gueules les mouettes et remontons le temps de plusieurs millions d'années.

L'homme donc. Qui est-il, d'où vient-il, et dans quel état erre t-il si vous me permettez ce détournement de jeux de mots.
Prenons la terre il y a disons, cinq millions d'années à la louche, qu'observons nous ? Une merveille de la nature. L'Australopithèque, un genre d'hominidé, dont la boite crânienne était très petite, bien  qu'elle aurait pu sans problème accueilli la plupart des cerveaux de cette classe. De l'australopithèque nous ne savons encore que peu de chose. Et sans certitude nous pouvons avancer l'idée qu'il est peut-être le grand-père de l'humanité. Bien que rien ne soit encore formellement démontré, un grand-père de substitution vaut toujours mieux que pas de grand-père du tout, même si celui-ci s'appelle Lucy, ça vaut toujours mieux qu'un garçon qu'on nommerait Sue.
Avançons un petit peu dans le temps, et pénétrons dans cette époque formidable où la main de l'homme a pour la première fois posé le pied, je veux bien entendu parler du Pléistocène.
Ah le pléistocène, avec ces folles périodes glacière, obligeant les premier Hominidés, regroupés en petits groupes sociaux d'une dizaine d'individus à une perpétuelle migration et surtout à une ingéniosité sans bornes. Car oui, bande d'ignare, le pléistocène est l'époque qui a vu l'homme capable de défier les dieux - qui n'existaient pas encore, certes, mais c'est une image-. Oui, car l'hominidé du pléistocène, nommé  Homo Erectus , a réussi à apprivoiser le feu, quittant ainsi définitivement et pour toujours le règne animal afin d'imposer sa loi à la terre. L'homme, fier, noble, se redresse afin de voir et de se projeter dans l'avenir. On ne glorifiera jamais assez cet Homo Erectus, qui le premier découvrit la maîtrise du feu, entrainant par là quelques millions d'années assez fascinantes, il faut le reconnaître.
Notons que sur quelques centaines de milliers d'années, Erectus cohabitera avec ses petits copains de Homo Heidelbergensis et Homo Ergaster- parfois traduit en « homme artisan »- qui contribuèrent l'un comme l'autre à diversifier le patrimoine génétique de l'Erectus.
Bref pour en revenir à mes moutons, enfin à mes hommes - mais le lapsus pourrait sembler révélateur à celui qui m'imagine porter un quelconque jugement sur l'humanité-, voici qu'à la fin du pléistocène, voir même de l'holocène, qui voit-on arriver, fier comme Artaban, la morgue et la fougue en moins ? Et bien il s'agit de l'Homo Sapiens.
L'Homo Sapiens, l'affirmation de la supériorité de l'homme sur la nature. Il cesse enfin d'être un simple prédateur pour devenir chasseur-cueilleur, il cesse de devenir nomade et commencer à s'installer durablement sur des territoires. Il commence à domestiquer les animaux, et après ça ben, comme vous vous en doutez, c'est l'engrenage.
Il commence à peindre les murs de sa grotte puis pof, un langage évolué et v'la t'y pas qu'il commence à faire des rites funéraires, le mec. Et alors là, c'est le début de la civilisation, autrement dit la fin de tout. A peine quelques centaines de milliers d'années après, c'est l'écriture, la règle, la loi, l'état, l'organisation sociale, le travail, les privilèges, le commerce, la philosophie, les mathématiques, les sciences, enfin tout le bazar quoi.
Bon, ça se massacre un peu aussi, enfin gentiment quoi, pas de quoi fouetter un chat. Il invente dans la foulée la religion, l'idéologie et avec le mysticisme le symbolisme, le patriotisme et d'autres grigris de même facture.
Après, c'est pas mal anecdotique, même si c'est une période beaucoup plus renseignée, mais vous verrez ça en détails en cours d'histoire avec le professeur Cyan Abricotee qui se passionne pour ce genre de fantaisie. Dans les grandes lignes, et pour le rappeler aux plus apathiques d'entre vous, l'homme, au cours des quelques soixante dix siècles de son ère, se perfectionne, cherche, doute, trouve, évolue, jusqu'à un évènement sans précèdent qui est … Allons voyons, ne me dites pas que vous ne savez pas, Un évènement sans précédent qui est … La révolution informatique, merci mademoiselle Clamp Toronne.
En effet lors de la découverte de l'informatique, de l'intelligence artificielle et de l'internet, il va peu à peu user de son matériel intelligent pour améliorer son cadre de vie, puis améliorer ses propres performances, jusqu'à commencer à se faire greffer des puces informatiques pour rester en permanence connecté avec le savoir de l'humanité entière. Il se fera poser des extensions afin de devenir plus sain, plus fort, afin d'augmenter sa longévité de vie. Sa conscience alors connecté avec le reste du monde l'amène à son age d'or et à son nouveau stade d'évolution : l'Homo Technologicus qui, en a peine quelque dizaine d'années, résoudra tout les problèmes environnementaux, sociaux qui lui faisaient obstacle. A la suite de quoi, mais vous connaissez l'histoire, les frontières et le concept de nation est abolie. Puis vient la Grande Mascarade, la guerre sans merci que se livrèrent Google, Amazon et Facebook, qui cèdera la place à une nouvelle évolution, en seulement quatre ans – ce qui est à ce jour l'évolution la plus rapide jamais constaté- il s'agit de l'Homo Googlus© transformant ainsi les quelques dix milliard d'êtres humains en purs consommateurs. Malheureusement, le CEO de Google, dernier représentant de l'homo sapiens sur terre, ne supportant plus l'état larvaire de ses contemporains préfère alors se donner la mort avant de lancer la dernière des évolutions humaines, le 510  Not extended

C'est ainsi que l'humain disparu, et après une ou deux ères glacières pour se régénérer, la Terre fut prête à accueillir - enfin et comme il se doit-  ses nouveaux occupants : nous, les Planctons.

Pour la semaine prochaine, n'oubliez pas de lire « L'hétérogénétique a t-elle un sens interdit après la première évolution à droite ?» particulièrement les chapitres douze à dix huit, sur les conditions nécessaire à la préservation de la vie et de son environnement.

Je vous souhaite une agréable soirée, et à la semaine prochaine.