Mon pote Gaby, il dit
toujours : « D’après la Bible, Dieu a créé la femme en dernier. Il a
du faire ça le samedi soir, parce qu'on sent la fatigue ». Gaby, il est comme ça un
peu misogyne. Il ne connaît pas grand-chose aux femmes mais c’est un sujet sur
lequel il aime s’étendre. Remarque moi aussi.
Le
plus beau, souvent c’est la rencontre. Moi ça m’enivre, la preuve quand
je regarde la poitrine d’une femme, ben, je vois double. Tu dis toujours, dès que
t’es que tu croise une fille que ça va être la bonne. Gaby, il est plus
sceptique, il dit souvent : « Brûler de rencontrer la femme idéal, c’est de
l’impatience fiction ». N’empêche que si tu croise une fille dont le
sourire te trouble, qu’elle à la voix enjôleuse des sirènes d’autrefois et le
désir caché dans l’échancrure de son corsage, qu'elle te donne envie de faire un
peu d’alpinisme sur son mont de Vénus et bien,
t’est prêt à tout. A la suivre dans n’importe quel journée porte
ouverte pourvu qu’elle se termine par une nuit porte-jarretelle. Ben oui, ces choses-là se font la nuit parce
que comme dit Gaby : « L’amour comme les photos ça se développe dans le
noir ». Faut le dire, on a un peu toujours l’espoir un peu fou de se retrouver bras dessus
bras dessous avec une jolie fille, et que lorsque qu’on ôte son pardessus, elle finisse
par enlever ses dessous, enfilé un déshabillé négligé, et que tous les deux un
peu soûl, on finisse sans dessus dessous. On veut redécouvrir à quel point il
est grand le plaisir d’en donner . Gaby, il dit toujours : « L’amour
ça ne se fait pas ça se donne… »
Le plus dur c’est après,
c’est la vie quotidienne, c’est le couple. J’ai un copain au bistrot, quand il
a rencontré sa femme, ils n’osaient pas se regarder tellement ils étaient
timide ; Maintenant ben, ils peuvent plus se voir. Faut dire qu’il se sont
bien répartie les rôles : Lui, c’est le seul maître à bord après Dieu ,
et elle c’est Dieu…
Gaby, il dit que c’est normal, que c’est pour ça que le verbe aimer est un des plus difficile à
conjuguer : son passé n’est jamais simple, son présent n’est qu’indicatif
et son futur est toujours conditionnel. Mais bon, j’ai l’espoir un jour de
pouvoir l’employer au plus-que parfait.
Le pote à Gaby