Mon pote Gaby, il dit des fois«
On annonce une dépression de 1005 hectopascal à 300 milles à l’ouest de l’Irlande
et un anticyclone de 1028 hectopascal qui se décalera vers le nord aux alentours
de minuit ». Il est comme ça, Gaby. Même quand on parle de la pluie et du
beau temps, il ne peut pas s’empêcher de faire l’intéressant. Moi, je n’arrive
pas à comprendre pourquoi quand on à plus rien à se dire, les gens commente la
météo comme quoi il n’y a plus de saison, que les hirondelles vole bas et qu’à
leur avis il va pleuvoir. Moi je dois avouer que les hirondelles je m’en fous
un peu ; remarque je me fous un peu de tout alors qu’ils parlent de la
pluie, du beau temps, des hirondelles qui volent bas ou même de politique
finalement pour moi c’est du pareil au même.
D’ailleurs au fond
c’est la même chose. On a un cyclone à l’Elysée qui dévaste tout sur son
passage depuis cinq ans : Economie, Ecologie, Droits de l’homme, Droit au
logement, le droit des sans-papiers. L’international, l’aide au tiers monde. En
parlant d’aide au tiers monde, Faut quand même se rendre compte que c’est une
aide payé par les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays
pauvres. Donc cyclone à l’Elisée, un anticyclone venu de la gauche d’environ un
ou deux hectopascals mais pas plus va se faire balayer aux alentours de début
mai. Parce que si les hirondelles ne font pas le printemps, je suis à peu près
sur que le parti socialiste non plus. En ce moment, sur la France, Ca pleut… Ca
pleut des hallebardes même, et des coups de matraques aux tentatives désespérer
des Hectors, des Pascals, de ces hirondelles qui tentent comme ils peuvent de désobéir et
de sauvé ce qu’ils peuvent du désastre. Je les admire, moi, car c’est aussi dur
que tente de reboucher la couche d’ozone avec des rustines. Ca pleut des lois
voté en urgence, ça pleut les discours, ça pleut des visites, ça pue l’esbroufe
surtout. Avec le coup de froid qui est jeté par les débats entre candidats, ça
va nous faire de la neige. Les hirondelles vont prendre froid.
Triste
destin que celui de la neige. Elle nait là-haut dans le ciel pur et immaculé et
finis en boue marron et crasse sous les semelles de Marine Lepen. Un peu comme l’idée de
la démocratie, finalement ; et tous ces candidats sont si obsédé par l’ascension
des marches du pourvoir qu’il s’y autorise tous les dérapages, les prises à
partie personnel pour masquer le fait qu’il n’y en ait pas un avec une vrai
idée. Mais bon la fin justifie les moyens. Ou comme le dit un copain alpinistes ;
« qu’importe le flocon pourvu qu’on est l’Everest.
Certes Gaby a raison quand il dit qu’on a jamais été
aussi près du printemps mais avant ça, vu le niveau du débat politique actuel à
mon avis, il va pleuvoir…
Le pote à Gaby
Le pote à Gaby
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