mercredi 18 avril 2012

De la zoologie comme corollaire à la politique et réciproquement




Mon pote Gaby, il dit toujours « Toute notre vie, on trime comme des bêtes, on nous traite comme des chiens, nous prend pour des pigeons. Même Dieu nous prend pour des moutons Pas étonnant que j’ai l’impression, en allant voter d’aller me jeter dans la gueule du loup ». Il est comme ça Gaby, intransigeant, c’est son côté ours mal léché. Cela dit, il n’a pas tort, remarque. L’autre jour avec Gaby, on s’est trompé de Chapelle, on a débarqué à Notre-Dame-Du-Taur pendant l’office. Ça nous a faits bizarres. Je dois quand même reconnaître que leur sang du christ vaut bien notre merlot. À la fin, on s’est fait traiter de tous les noms d’oiseaux par des grenouilles de bénitier et des dragons de vertu. Parce qu’avec Gaby, on a essayé de leur expliquer la théorie de l’évolution. Mal nous en a pris. Comme dit toujours Gaby : « L’homme descend du singe et l’important ce serait de ne pas y remonter ». Et en ce moment, ça ne me parait pas gagner. Ils n’ont pas voulu en démordre. Dieu à créer l’homme à son image. Cela dit, si c’est vrai. La femme est quand même le chef-d'œuvre de Dieu. Surtout quand elle a le diable au corps.
Tant d’obscurantisme amoureux, ça ne m’a pas rassuré. J’en veux pour exemple que le pape n’a rien compris au préservatif, la preuve. Il le met à l’index.
Mais bon comme dit Gaby : « Moi je ne veux ni pieux ni vêpres » euh pardon… Ni Cieux ni prêtres ». Moi, j’ai quand même l’impression qu’il existe aussi une forme d’obscurantisme politique. En y regardant, entre les vieux dinosaures, les jeunes loups qui ont les crocs, les hyènes, les chacals en tout genre qui pratiquent la politique de l’autruche et même le lion de Belfort finalement, c’est plus une élection, c’est une ménagerie. Gaby, il dit toujours : « je refuse ce système gérontocratique, je ne veux ni pneu ni cèdre pardon ni vieux ni guêtre »
Mais si c’est vrai que dimanche, on va se jeter dans la gueule du loup alors, j’aimerais que ceux qui nous prennent pour des moutons, pour une fois, on aille les envoyer paître. Car comme ni Gaby : ‘ je ne veux ni bleu ni naître pardon ni Dieu ni maitre »

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