Mon pote Gaby : « les ciseaux à bois, et la caravane passe ». Je sais, je
sais c’est absurde, mais comme dit Gaby « C’est pas moi, c’est la vie qu’a
commencé ». Et c’est vrai que la vie est absurde. D’ailleurs je me suis toujours
dit qu’on devrait verbaliser la réalité quand elle dépasse la fiction sans
mettre son clignotant. Mais bon, comme dit Gaby « Pierre qui roule ne fais pas
le moine et puis les paroles s’envolent et advienne que pourras »
Y a pas longtemps, c’était le carnaval. Moi, c’est une fête
qui m’a toujours plu. Le renversement des symboles, la destruction du pouvoir
par la mort de Mr carnaval, le jour des fous où tout est permis. C’est chouette,
juste dommage que ça ne dure pas plus longtemps. Enfin bon, comme dit Gaby :
« Donner c’est donner et repeindre ses volets ».
D’ailleurs quand je parle de carnaval, je ne parle pas de la
faiblarde tentative de la ville de Toulouse d’essayer de faire croire à ces
citoyens qu’il pourrait encore exister des espaces de vraie liberté, non. Je
parle de la ville de Rio, de Brazzaville et d’un peu partout où quand on leur a
appris à dire « Mon Dieu que votre volonté soit fête », c’est ce qu’il on fait.
Des fêtes extravagantes riches de symboles et de sens. Que tous ces peuples-là
ont bien compris qu’on était ici-bas pour rire, car en enfer ce ne sera plus
possible et qu’au paradis ce ne serait pas convenable. Enfin Gaby, il dit
toujours « Quand on prend un moule à gaufre pour une photocopieuse, le résultat
est souvent illisible »
. Moi, je crois qu’on ne sait plus faire la fête. On n’arrive
plus à recréer des instants païens qui n’ont d’autres buts que de célébrer
l’humain, le groupe, la vie. Et entre Européens mélancoliques on finit juste
parce retrouver sur la même langueur d’ondes.
Moi je me demande quand même, quand je regarde mes
contemporains, si finalement est-ce que c’est vrai, qu’il y ait une vie avant la
mort ?.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire