jeudi 23 février 2012

De la connerie militaire...


Mon pote Gaby, il dit toujours : « L’immensité des flots et la connerie militaire sont les deux seuls choses qui peuvent nous donner une idée de l’infini ». Il est comme ça, Gaby, antimilitariste. Le genre à bouffer du curé et du flic au petit déj.  Je le comprends pas parce que moi, je trouve ça  plutôt indigeste. En fait, je crois qu’il est un peu énervé, l’autre jour au bistrot, il y avait un colonel qui fêtait sa promotion. Et bien il a refusé de payé sa tournée général.
Ce qui m’énerve moi, c’est toutes ces campagnes de pub pour nous vanter les mérites de l’armée.  «  L’armée de terre recrute, êtes-vous marins sans le savoir » Ah, l’armée, c’est la vie au grand air, c’est la vie en collectivité, la vie remplie de valeur  forte, devient défenseur de la paix, de la veuve et de l’orphelin, la vie aventureuse quoi. Mais c’est la mort plutôt, et ça, il oublie de le préciser, tout ça pour convaincre des petits jeunes dans la fleur de l’âge de partir la fleur au fusil défendre cette amère patrie à l’autre bout du monde. Attention, baïonnette  au canon. Gaby, il dit toujours : «  La baïonnette, c’est un instrument avec un prolétaire à chaque bout ». Et puis pendant ce temps, les maréchaux, les généraux, se congratulent d’offrir une chance de réinsertion à ces exclus de la société. Ils se disent qu’ils aimeraient que les allemands leur redéclare la guerre pour leur prouver une fois pour toute que l’Alsace est brave et la Lorraine est hardi. Une bande de grabataires séniles admirant ces grands hommes qui ont fondé la France, le maréchal Putain et le général De Gaule. Sachez, qu’à mon avis, le cher Charles n’a pas souvent été capable d’en avoir une de gaule. Mettez-vous bien ça dans la tête, ô généreux généraux, La seul aide efficace à la réinsertion, c’est le viagra.
Je m’enflamme un peu c’est vrai, mais c’est plus fort que moi. Les hommes couvert de croix me font pensez à un cimetière. Pis la marche au pas, c’est pas mon truc. Pascal s’était trompé quand il a dit : « Je pense donc je suis ». Non, si je pense donc je précède. Si je suis c’est que je ne pense pas. Et puis comme dit Gaby «  Le meilleur moyen de ne pas avancer, c’est de suivre une idée fixe ».
                Enfin, chacun son truc, mais je crois que je préfère glisser ma peau sous des draps chauds que de la risquer sous les drapeaux.

Le pote à Gaby

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