jeudi 23 février 2012

De la superstition appliqué au bistrot...


Gaby il dit toujours : « C’est paradoxal, mais il n’y a que les esprits tordus pour croire à des mondes parallèles ». Je ne sais pas trop. Bon, c’est pas vraiment que je pense beaucoup à la mort. Mais je sais que la mort pense à moi. Pis, c’est pas tant que la mort soit un souci, puisque c’est une certitude. Non le seul problème, c’est la date. Imagine que ça arrive un jour où je ne suis pas là. Je suis sûr que ça me ferait plein de problèmes. Mais bon, en tant qu’alcoolique professionnel je sais aussi que tout n’est pas cirrhose enfin, du coup je peux finir par comprendre tous ces cons, ces crédules qui cherche des réponses à des questions qu’ils ne se sont jamais posées. Tous ces zigs qui zag entre astrologie, numérologie, tarologie, madame soleil, spiritisme religion et psychanalyse. À oui, oui, oui la psychanalyse, c’est de la superstition, car comme dit Gaby : « Je connais des gens qui ont une vie sexuelle sans même avoir lu Freud. ». Ces gens qui croient en la réincarnation, au paradis naturel ou artificiel, au jugement dernier, ou 88 vierges, je peux finir par les comprendre. Mais je n’aime pas ceux qui t’assène leur pseudo-solution comme des vérités, car comme dit Gaby : « Tout est relatif et encore ça dépend ». Tout ça, ça sert juste à se consoler.
Cela dit, j’ai un doute quant au fait de pouvoir chasser son chagrin grâce aux signes du ciel. Car comme dit Gaby : « On croit qu’on est des poussières d’étoiles perdues dans l’univers, mais en fait on est juste des mecs accoudés au bistrot ». Ça vient sans doute du fait que je sois cancer ascendant cirrhose, je suis un sceptique. Remarque moi, quand j’essaie de noyer mon chagrin dans l’alcool, ben du coup je le vois double. Y a guère que les poètes qui sont bien lotis. Eux ils ne cherchent pas à chasser leur chagrin, mais à leur trouver un titre.
Peut-être que la mort, c’est pas si terrible au fond. Car comme dit Gaby : « Si l’érection, ça se traduit par la raideur d’un membre alors peut-être que mourir c’est bander de partout ». Pourquoi n’y aurait-il pas un vit après la mort ?
Enfin bon moi, je me sens pas spécialement concerné. C’est pas ma faute, mais comme dit Gaby : « Je crois bien que je préfère le vin d’ici à l’au-delà ».
Le pote à Gaby

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